La fraîcheur de la campagne de 2009 s'est envolée, mais les écologistes pourraient bien se distinguer des autres formations politiques, en affirmant une volonté : militer pour l’Europe en vue des élections européennes.
Une évidence ? Sûrement pas, tant le scrutin du 25 mai est relégué au second plan, sous le double effet de la campagne des municipales et du malaise des partis politiques à l’égard du projet européen.
Rassemblées à Paris le 4 mars pour lancer la campagne, les têtes de…
Michel Barnier, le chouchou d'EELV ?
Certes, les écologistes européens ont leurs candidats officiels pour la présidence de la Commission, avec le duo formé par José Bové et Ska Keller.
Conscient qu'ils n'accèderont pas au poste convoité, Daniel Cohn-Bendit jette son dévolu sur Michel Barnier, "le seul candidat crédible", estime-t-il, dont "ni la droite ni la gauche" ne veulent.
Osant comparer le Savoyard à un "Delors de centre droit", l'eurodéputé salue son travail en faveur de la régulation financière, égratignant au passage les autres prétendants.
"Martin Schulz, c’est un homme qui a des difficultés avec la vérité", réagit-il. Quant au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, "il s’est laissé marginaliser par les ministres des Finances" au moment de régler le sort des États en détresse.