Fin février 2019, le petit monde des lobbyistes bruxellois de la finance était en ébullition. Ses membres s’étaient rendu compte que le Parlement européen s’apprêtait à adopter une version renforcée de la taxonomie verte proposée au printemps précédent par la Commission européenne. Au lieu d’en rester à un système de labellisation favorisant les projets verts, les députés chargés du dossier voulaient l’étendre pour y inclure une classification obligatoire "marron" pour les projets contraires aux objectifs écologiques.
Il s'agit d'un cadre…