Tête de liste de l’Alternative dans la circonscription Nord-Ouest, Dominique Riquet en est convaincu : il faut renforcer l’Union européenne, pour la rendre plus efficace. Ce proche de l’ancien chef de l’UDI Jean-Louis Borloo, auquel il a succédé à la mairie de Valenciennes en 2002, assume la ligne pro-européenne de l’alliance UDI-Modem.
Cet article fait partie d'une série de portraits de candidats aux élections européennes.
Même discours, à Paris et Conty
Une tâche plutôt aisée quand il s'agit de présenter…
Carole Ulmer, la numéro deux
La numéro deux de la liste du Nord-Ouest n’est pas une habituée de la politique. Mais son engagement européen est ancien. La directrice des études du think tank Confrontations Europe, fondé et présidé par l’ancien communiste et actuel conseiller du commissaire au marché intérieur, Philippe Herzog, est une spécialiste du marché intérieur et de la politique industrielle européenne.
Longtemps peu intéressée par les partis traditionnels, c’est elle qui a contacté les dirigeants de l’Alternative, quand le mouvement a vu le jour en 2013. Convaincue que cette alliance du centre contribue à renouveler la vie politique française, "je leur ai dit que j’étais disponible", explique-t-elle.
Diplômée de Sciences Po Strasbourg et du prestigieux Collège d’Europe, Carole Ulmer fait la navette entre Paris et Bruxelles. Elle souhaiterait notamment faire avancer la politique industrielle de l’Europe : faciliter l’accès des PME aux crédits, investir davantage dans la recherche des technologies du futur et assurer que les innovations débouchent sur des produits vendus sur le marché. Avec un score de l’Alternative estimé aux alentours de 10%, son élection est très incertaine.