La présidence allemande aura tenu les délais. Berlin s’était fixé comme objectif de boucler la réforme du registre de transparence de l’Union d’ici à la fin de son mandat à la tête du Conseil des ministres. C’est le 7 décembre que le sort des 12 000 lobbys actifs auprès des institutions européennes, et des interactions qu’ils pourront avoir, a été fixé.
Pour arriver à clore ce dossier controversé (relire notre article ), les négociateurs de la Commission européenne, du Parlement…
Un dossier hérité de la Commission Juncker
C’est en 2016 que la Commission européenne a présenté la réforme. À l’époque, l’objectif premier est d’intégrer les activités des États membres et des eurodéputés dans les obligations de transparence. Ces dispositions ont longtemps été les deux points bloquants des discussions (relire notre article). Malgré les tentatives, aucun accord n’a été trouvé avant les élections européennes de 2019. Ce n’est qu’en juin 2020 que le dossier est réellement relancé.