"Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent". La célèbre formule d'Henri Queuille vaut pour les électeurs, mais aussi pour les hommes politiques.
En juillet 2014, Martin Schulz avait réussi à s’imposer pour un deuxième mandat de deux ans et demi à la tête du Parlement européen en promettant de céder ensuite sa place au parti populaire européen (PPE). Mais l’échéance de janvier 2017 se rapproche, et le socialiste allemand n’a pas l’intention d’abandonner le perchoir.
Mauvaise foi des socialistes…
Quid des autres groupes ?
Les Conservateurs européens et réformistes (ECR) ont déjà désigné leur candidat. Il s’agit de la députée belge Helga Stevens. Elle est issue des rangs de la NVA, le parti nationaliste et indépendantiste flamand. Le groupe est composé en majorité d’élus britanniques et polonais. La perspective du Brexit et les mauvaises relations entre Varsovie et l’UE font qu’Helga Stevens n’a aucune chance.
L’Europe des nations et libertés (le groupe du FN au Parlement européen) et l’Europe des libertés et démocratie directe (EFDD, eurosceptiques) n’ont pas encore fait savoir s’ils allaient présenter quelqu’un.
Même chose à la gauche de la gauche : la GUE n’a pas encore discuté de cette possibilité en interne.