Soixante-deux ans. C’est l’intervalle qui nous sépare de la dernière motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale. Le 4 octobre 1962, les députés en avaient fait le choix, après l’annonce par le général de Gaulle de son intention de soumettre au référendum l’élection du président de la République au suffrage universel direct.
Si le Rassemblement national met ses menaces à exécution et vote la motion déposée par la gauche, le 4 ou le 5 décembre, il replongera le pays dans…