Le 2 juin, à l’issue de cinq jours de pourparlers, Gustavo Meza-Cuadra a pu entériner plusieurs accords d’un coup de son marteau en plastique recyclé. Les applaudissements ont retenti dans la salle de plénière de l’Unesco et le soulagement semblait régner parmi les délégués nationaux, représentant plus de 175 pays, signe que cette séquence parisienne ne fut pas une mince affaire. Commencée le 29 mai, cette session était le deuxième acte d’un processus engagé en 2022 en vue d’un instrument…
À lire également
Document
Le portrait-robot du traité sur la pollution plastique
Contexte publie le document qui lancera les hostilités, en Corée du Sud fin novembre, lors de l’ultime session de négociations en vue d’un accord international sur la pollution plastique. Le chef des négociations y distingue les mesures les plus consensuelles des plus épineuses.
Comment Paris, qui veut la peau des « polluants éternels » à Bruxelles, joue la montre à domicile
Soutien d’une interdiction généralisée des PFAS dans l’UE, promue par un quintette d’États volontaristes, le gouvernement s’est évertué jusqu’ici à maintenir le statu quo dans le droit national. Des décisions de justice et/ou des voix dissonantes au sein de la majorité pourraient toutefois venir bousculer cette posture attentiste.
Traité plastiques : à Paris, une difficile entrée en matière
Deux jours après l’ouverture des négociations internationales, le 29 mai à Paris, aucune discussion de fond n’avait encore eu lieu. Le calendrier a été chamboulé par d’interminables échanges sur les règles de procédure. De quoi provoquer la frustration et l’exaspération chez de nombreuses délégations et certains observateurs. Plusieurs y voient une tactique délibérée des pays opposés à un traité ambitieux pour retarder les négociations. Récit.
Traité plastiques : à Paris, acte II d’une négociation de haute voltige
Pas moins de 2 700 diplomates, scientifiques, représentants de l’industrie et de la société civile sont attendus dans la capitale française, du 29 mai au 2 juin. Tous prêts à entrer dans le vif d’un sujet vertigineux : la pollution plastique. Cette deuxième session de négociation, cruciale avant la rédaction d’un tout premier projet d’accord, s’annonce comme une passe d’armes entre pays ambitieux, d’une part, et capitales asiatiques et États-Unis, soucieux de protéger leurs industries, d’autre part.
Traité plastique, « it’s fantastic »
À Nairobi, le 2 mars, la communauté internationale a fait le premier pas en direction d’un accord multilatéral juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique. Si les contours sont fixés, tout reste à écrire. Les négociateurs ont deux ans pour lui donner de la substance.