Plastique : l’Ademe dévoile enfin ses scénarios sur la consigne

Reportée à l’automne, la décision que doit prendre le gouvernement de mettre en place ou non une consigne des bouteilles en plastique en France est censée s’appuyer sur ces études. Très attendus, les travaux de l’Ademe ne permettent pas de trancher dans un sens ou dans un autre. Seule certitude : dans tous les cas, l’atteinte des objectifs coûtera deux fois plus cher qu’aujourd’hui.

30 juin 2023 à 7h00

Environnement

Consigne ou pas consigne, il faudra mettre deux fois plus d'argent sur la table pour atteindre les objectifs européens et nationaux — DR

par Emilie Coste

Après plusieurs mois d’attente, les études conduites par l’Ademe sur les différents dispositifs possibles pour une meilleure gestion des emballages en France ont été présentées aux parties prenantes à la concertation sur la consigne , lors d’un rendez-vous à huis clos le 29 juin.

Milliers de pages

Ces études étaient le préalable attendu d’une décision à l’automne pour mettre en place, ou non, un tel dispositif pour les bouteilles en plastique. Six rapports sur la consigne pour réemploi et recyclage…

Nota Bene

Systématiquement, ces scénarios reposent sur une réduction des volumes de 50 % des bouteilles en plastique d’ici à 2030. Mais la variation des gisements « n’a que peu d’impact sur les taux de performance des emballages légers du fait de la proportion qu’elles représentent au sein du gisement total (13 % en 2021, entre 9 % et 13 % en 2029 […]) », détaille le rapport.