Paris et Berlin ont trouvé un nouveau terrain de jeu. Et n’auront pas eu à chercher longtemps. Courant octobre, la Commission européenne venait leur présenter – ainsi qu’à leurs 25 voisins – son projet de définition de l’hydrogène bas carbone (relire notre article ). Au Conseil, en réunion technique, les lignes de fractures n’ont pas tardé à apparaître.
Paris estime que le texte proposé par la Commission est globalement bon et souhaite qu’il soit publié au plus vite, tandis que…
Retour sur la consultation publique
Selon les résultats publiés de la consultation qui s’est clôturée le 25 octobre dernier, ce sont bien la France et l’Allemagne qui se sont le plus mobilisés. (À première vue, la Belgique apparaît devant, en nombre de répondants, mais la catégorie « Belgique » intègre en fait tous les lobbys nationaux ayant un siège à Bruxelles.).
À noter également : quelques pays ont répondu publiquement à la consultation. C’est le cas du ministère tchèque de l’Énergie (ici), du ministère danois (ici) ou de celui du Bade-Wurtemberg (ici).
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Le Danemark propose ainsi, par exemple, de lier la méthode d’attribution des émissions de gaz à effet de serre de l’électricité utilisée pour produire l’hydrogène au prix de l’électricité : « Un tel lien, basé par exemple sur le prix de l’électricité du jour précédent, permettrait d’éviter l’utilisation des combustibles fossiles dans la production de l’hydrogène bas carbone, car le prix de l’électricité indique si ce sont les combustibles fossiles qui fixent ces prix sur les marchés de l’électricité à un moment donné. »