La victoire des conservateurs (CDU) menés par Friedrich Merz, le 23 février en Allemagne, a conclu une campagne électorale menée tambour battant. Centrée sur l’économie, la sécurité et l’immigration, elle ne s’est pas attardée sur les thématiques énergétiques. Ce n’est de toute façon pas là que les lignes de fracture entre la CDU et le SPD (sociaux-démocrates, gauche) sont les plus prononcées.
Certes, le conservateur de 69 ans qui devrait s’installer à la chancellerie dénonce la « politique énergétique catastrophique…
Ce qu’il faut retenir des résultats des élections allemandes
La CDU/CSU, menée par Friedrich Merz recueille 28,5 % des voix. Vient ensuite le parti d’extrême droite AfD (Alternative pour l’Allemagne) qui obtient 20,8 % des suffrages. Les sociaux-démocrates du chancelier sortant Olaf Scholz n’arrivent qu’en troisième place, avec 16,5 %. Ils sont suivis des Verts (11,6 %) et du parti de gauche radicale Die Linke (8,8 %). L’autre parti de gauche radicale – le BSW – ne réussit pas à envoyer des élus au Bundestag. Le parti libéral FDP ne passe pas non plus la barre des 5 %.Le scénario le plus probable dans ces conditions est donc celui d’une grande coalition CDU/CSU et SPD. Le conservateur Friedrich Merz se donne jusqu’à Pâques pour former un gouvernement et trouver un accord de coalition.