Un acte de politique énergétique, et pas le fait du prince. L'arrêt du réacteur numéro 1 de la centrale alsacienne amorce la décrue de la part du nucléaire de 75 % à 50 % dans le mix électrique. Reporté en 2035 par Nicolas Hulot, cet objectif vise à anticiper le vieillissement du parc – dont plus de la moitié des réacteurs dépasseront l'âge de 40 ans en 2025 –, mais aussi à permettre l’installation de capacités renouvelables « lissée au…
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Entretien - Aux sources de notre enquête sur 40 ans d’« anomalies » de sûreté nucléaire
Contexte publie le 21 février une dataviz des 20 000 « événements significatifs de sûreté » déclarés par EDF aux régulateurs du nucléaire, répertoriés dans la base de données Sapide. Mais d’où vient cette base et à quoi sert elle ? Rencontre avec Hervé Bodineau, chef du service de sûreté des réacteurs à eau sous pression à l’IRSN, et Karine Herviou, directrice des systèmes, nouveaux réacteurs et démarches de sûreté.
Vieux, et donc dangereux ? On a exploré 40 ans d’« anomalies » dans les réacteurs nucléaires français
Le 22 février, le réacteur numéro 1 de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, sera arrêté. Mais y a-t-il un lien entre l’âge d’un réacteur et sa dangerosité ? Contexte a eu accès à la bible des « événements significatifs de sûreté » nucléaires en France depuis les débuts du parc, en 1977. Les anciennes centrales ne déclarent pas plus d’événements que les plus récentes. « Fessenheim, par exemple, n’est pas un site sur lequel on peut identifier une problématique de vieillissement », explique à Contexte Karine Herviou, de l’IRSN, dans un entretien publié le 21 février. Mais parmi les dysfonctionnements déclarés, ceux liés au vieillissement sont de plus en plus nombreux.
À Fessenheim, les élus locaux loin de fusionner sur l’avenir du territoire
Sébastien Lecornu retournera le 4 octobre dans le Haut-Rhin. Les élus locaux sont censés lui remettre un projet de territoire. L’éclatement de leurs initiatives rend difficile une vision cohérente du futur. Tous s’accordent toutefois sur une zone à statut spécial pour faciliter l’avenir.
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Député LR de la circonscription où se situe Fessenheim, Raphaël Schellenberger affirme à Contexte se résigner à la fermeture de la centrale alsacienne, qu'il juge irréaliste en douze mois.
Fessenheim : quand l’État découvre qu’EDF est une entreprise privée
Le conseil d’administration d’EDF a rejeté, le 6 avril, l’arrêt immédiat de la plus vieille centrale de France, infligeant un revers à François Hollande, qui en avait fait l’un de ses principaux engagements de campagne il y a cinq ans et demi.
« Il est impossible d’évaluer l’indemnisation de la fermeture de Fessenheim »
Le nombre d’hypothèses à prendre en compte est trop important, affirme Thomas-Olivier Léautier lors d’un entretien avec Contexte. L’économiste de la Toulouse School of Economics critique l’ingérence politique dans ce dossier.
Pourquoi Hollande ne fermera probablement pas Fessenheim avant la fin de son mandat
La fermeture de la centrale est liée au démarrage de l'EPR. Or EDF espère faire prolonger l'autorisation de création de ce réacteur, vieille de 10 ans, avec pour effet de reporter l'arrêt de la centrale alsacienne au-delà de la fin du quinquennat.