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Traité plastiques

Après deux années de négociations, 175 pays sont réunis depuis le 25 novembre à Busan en Corée du Sud pour tenter de parvenir à un accord sur un traité ambitieux pour mettre fin à la pollution plastique dans les océans, l'air et les sols de la planète. Si rien n'est fait, la consommation de plastiques dans le monde devrait tripler d'ici 2060 par rapport à 2019, à 1,2 milliard de tonnes par an, et les rejets dans l'environnement devraient doubler à 44 millions de tonnes de déchets plastiques. Aujourd'hui, seulement 9% du plastique mondial est recyclé. Autres chiffres clé: les émissions de gaz à effet de serre des plastiques, issus de produits pétroliers fossiles --qui dépassent déjà ceux du transport aérien-- devraient "plus que doubler" d'ici 2060, à 4,3 milliards de tonnes de CO2, selon l'OCDE.

Où en sommes-nous ?

Les négociations sont en cours et le "suspens" est entier sur les possibilités d'arriver à un accord. Depuis Busan, chaque jour, Contexte vous aide à comprendre les enjeux, les points de blocages de ces négociations.

mis à jour le 29/11/2024

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Les négociations patinent à Busan. La réduction de la production de plastiques primaires, défendue par une majorité de pays pour endiguer la pollution plastique, est fermement rejetée par une minorité. Mené par l’Arabie saoudite et la Russie, ce groupe brandit la menace du veto, montrant les limites du sacro-saint consensus du multilatéralisme environnemental.
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Les négociations sur le traité plastiques se poursuivent depuis le 25 novembre au sein de quatre groupes de travail. Le retour en plénière, ce 27 novembre, doit permettre de faire l’état des lieux et constater si des pistes d’accord se dessinent. Ou pas.
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Après deux années de négociations, quelque 175 pays ont rendez-vous le 25 novembre en Corée du Sud pour tenter de parvenir à un accord sur un traité pour mettre fin à la pollution plastique. Les obstacles sont nombreux et le temps, limité. En cas d’échec, les négociations risquent de s’enliser.
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Traité plastiques : les chiffres à avoir en tête avant le départ pour la Corée du Sud

Quatre cent soixante millions de tonnes de plastiques produits en 2019 ; 25 millions de tonnes de déchets dans l’environnement… et sept jours de négociations pour tenter de parvenir à un accord sur la pollution plastique à la hauteur de ces ordres de grandeur. Contexte vous prépare à la séquence internationale qui s’ouvrira le 25 novembre à Busan, en Corée du Sud, avec des données clés pour comprendre ce qui s’y jouera.
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La pollution plastique constitue une menace pour la santé humaine, aux conséquences inconnues à long terme pour l’organisme et la société. C’est le bilan des connaissances scientifiques qu’a synthétisées Philippe Bolo, à l’issue de l’audition de plusieurs experts du sujet. Membre d’une coalition interparlementaire contre la pollution plastique, le député MoDem espère faire de son impact sanitaire un axe de négociation lors de la réunion qui s’ouvre ce 25 novembre à Busan (Corée du Sud), censée aboutir à l’adoption d’un traité international contre la pollution plastique. Philippe Bolo revient pour Contexte sur les grandes lignes de son rapport.
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Deux jours après l’ouverture des négociations internationales, le 29 mai à Paris, aucune discussion de fond n’avait encore eu lieu. Le calendrier a été chamboulé par d’interminables échanges sur les règles de procédure. De quoi provoquer la frustration et l’exaspération chez de nombreuses délégations et certains observateurs. Plusieurs y voient une tactique délibérée des pays opposés à un traité ambitieux pour retarder les négociations. Récit.

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Sans surprise, les négociations sur le traité plastiques en Corée du Sud se heurtent à l’épineuse question du financement. L’équation est d’autant plus difficile à résoudre que les États sont en désaccord sur la liste de pays à considérer comme contributeurs, au regard de leur part de responsabilité dans la production et, in fine, la pollution plastiques.
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