À moins d’une semaine d’intervalle, Alstom a eu plusieurs fois les oreilles qui sifflent. Valérie Pécresse le 3 octobre puis Renaud Muselier six jours après, ont tous les deux organisé des conférences de presse où ils ont affiché leur mécontentement. Dans les deux cas, l’industriel est mis en cause pour ses retards de livraison de rames. Le sujet dépasse largement l’enjeu commercial. Il devient un problème majeur pour le développement de l’offre ferroviaire. « On est bridé », a résumé…
À lire également
Retard de livraison des rames du RER B : l’Europe, un coupable (trop) idéal
Un énième report de la livraison des nouvelles rames destinées à la ligne qui traverse l’Île-de-France du nord au sud a été annoncé mi-mars. Aussitôt, Valérie Pécresse a mis en cause la réglementation européenne. Mais l’affaire se révèle plus complexe.