Faire travailler les villes européennes de concert pour trouver des «solutions concrètes, nouvelles et durables, qui intègrent les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement urbain». Telle est l’ambition de la deuxième phase d’Urbact (Urbact II), lancé en octobre 2007 par la Commission.
Le programme est aujourd’hui implanté dans 255 villes de 29 pays –les 27, la Suisse et la Norvège– et dispose d’un budget de près de 69 millions d’euros pour la période 2007-2013. Plus des trois quarts de…
Genèse du programme Urbact
Intégré à la politique européenne de cohésion, Urbact est un « programme européen d’échanges pour un développement urbain durable » entre différentes villes européennes. Créé en 2002, ce programme accompagnait les initiatives communautaires Urban, qui visaient une meilleure intégration des zones urbaines défavorisées. A l’origine, Urbact constituait « une sorte de club d’échanges des projets Urban », précise Jean-Loup Dubrigny, directeur du secrétariat d’Urbact.
Dès 2004 –soit un an après le lancement des premiers projets- le programme s’est ouvert aux dix nouveaux États membres de l’UE, n’ayant aucune expérience d’Urban. Les conditions d’accès sont alors élargies à toutes les zones urbaines de plus de 20 000 habitants, provoquant un afflux de nouveaux projets.
De 2003 à 2006, 38 projets d’Urbact I sont développés, avec 274 partenaires - villes, États, autorités régionales, universités, organisations privées, bénévoles-, autour de six thèmes clés : la participation citoyenne, l’activité économique et l’emploi, les populations d’origine étrangère, l’approche intégrée de la régénération urbaine, la sécurité urbaine, les jeunes.