Il est arrivé avec vingt minutes de retards, après avoir fait attendre, en direct sur YouTube, la vice-présidente de la Commission Neelie Kroes et l'élite mondiale des télécoms et de l'Internet, de Cisco à Deutsche Telekom en passant par Microsoft ou Amazon. Sous les briques sombres de l'Arsenal de Venise, il a écouté avec un air de profond ennui les doges du numérique parler chacun une minute trente de ce qu'ils attendent de l'Europe.
Si Neelie Kroes a salué cette…
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