Axel Voss avait tout planifié. Le rapporteur (Parti populaire européen) du projet de directive sur la responsabilité en matière d’IA (AILD, en anglais) avait annoncé son planning législatif fin janvier, avant l’examen du texte en commission parlementaire. Il avait même lancé les premières consultations publiques au début du mois.
Le projet de directive avait comme objectif de protéger davantage les utilisateurs victimes de dommages causés par l’intelligence artificielle. Elle envisageait notamment une « présomption de causalité » renversant la charge…