Traditionnellement les rôles étaient bien définis. La France était prête à tous les coups de pouce publics dans l’économie, tandis que l’Allemagne se voulait le porte-voix des défenseurs d’une concurrence libre et non faussée.
Ces derniers mois, Berlin a cependant assoupli sa position. Les dirigeants allemands plaident de plus en plus souvent pour faciliter l’établissement de champions européens, principalement le numérique.
Des grands groupes seront plus à même de fournir les volumes d’investissement colossaux à prévoir dans les prochaines années.…