"Il y a deux logiques : celle du geoblocking et celle du marché intérieur. Les deux ne peuvent cohabiter. Durant notre discussion, le collège a clairement soutenu la logique du marché intérieur", a assuré le vice-président Andrus Ansip, a l'issue du débat d'orientation sur le futur "marché unique numérique" à la Commission, le 25 mars.
Si le blocage territorial de contenu internet est clairement la "marotte" d'Andrus Ansip, le futur paquet numérique qui s'est dessiné lors de ce débat s'annonce…
Le discours de la méthode
A entendre les proches d'Andrus Ansip, tous les cabinets louent sa méthode de travail "collégiale" impliquant près d'une dizaine de commissaires pour chacune des thématiques abordées. Une méthode qui reflète dès lors la "diversité des positions du monde extérieur", estime un proche. Une machine bureaucratique aussi qui ralentit clairement le processus, remarque un expert extérieur. Ceci d'autant plus que le secrétariat général de la Commission est en train de gonfler et d'arracher aux services leurs meilleurs éléments.