Il n’y a pas grand chose à attendre de l’UE en termes de politique urbaine. C’est du moins ce qu’a affirmé l’ancien eurodéputé (PS) Bernard Soulage, lors du salon européen de la mobilité « Transports Publics » qui s’est ouvert mardi 8 juin à Paris. Celui qui est désormais vice-président (PS) délégué à l’Europe et aux Relations internationales en Rhône-Alpes a rappelé que le transport public ne se limite pas à « un problème franco-français mais européen ». Pourtant, «…
Contexte
Avec un taux de population urbaine dépassant 70% dans l’Union européenne, le rôle des transports publics est essentiel dans l’aménagement des villes, dont la congestion entraîne un coût important.
De nombreux axes d’amélioration sont aujourd’hui étudiés - mode de vie, financement, assainissement du réseau - afin d’augmenter la part du transport public, que l’Union Internationale des Transports Publics (UITP) souhaite voir doubler d’ici 2025.
Cet objectif ambitieux appelle des politiques de mobilité coordonnées entre opérateurs et autorités régulatrices et soulève la question de l’échelle de la gouvernance.