A court terme, les États membres ne vont probablement ouvrir les portes de l’UE qu’à la Croatie, bridant ainsi les aspirations de la Serbie, du Monténégro, de la Macédoine et de l’Albanie. Le premier ministre tchèque Mirek Topolánek, de retour d’une tournée dans la région, a, cependant, fortement soutenu une approche plus généreuse à l’égard des pays des Balkans occidentaux.
«Les citoyens des pays qui tentent d’éviter tout autre élargissement de l’UE s’opposent à la logique fondamentale de la Communauté…
CONTEXTE :
La République tchèque est un fervent défenseur de l’élargissement de l’UE et, notamment, de son ouverture aux pays de l’Ouest des Balkans. Lors de sa visite au Monténégro il y a quelques jours, le Premier ministre tchèque Mirek Topolánek a déclaré qu’il croyait fermement que Podgorica pourrait lancer des négociations d’adhésion en 2010.
Lors du Conseil Affaires générales et relations extérieures (CAGRE) des 16 et 17 mars, les États membres de l’UE devraient décider de donner –ou non– un feu vert au début des négociations d’adhésion avec le Monténégro qui a déposé sa candidature à l’UE en décembre 2008.
Encouragée par la position adoptée par la République tchèque, l’Albanie a récemment annoncé qu’elle se porterait candidate à l’entrée dans l’Union avant la fin du mois de juin.