Pour le successeur de Bruno Le Maire, les liens entre la France et l’Allemagne sont en effet des moteurs de la prise de décision européenne. « C’est une fusée à trois étages », a-t-il expliqué aux députés. Pour Pierre Lellouche, l’Europe ne peut peser sur le…
TURQUIE : LELLOUCHE PERSISTE ET SIGNE
Pierre Lellouche ne cesse de le marteler : « La France n’a qu’une seule position sur la Turquie. » Plus question, pour le secrétaire d’État aux Affaires européennes, de se prononcer en faveur de l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne, comme il le fit à plusieurs reprises lorsqu’il était député.
« Nous sommes favorables au lien le plus fort possible avec la Turquie, sans aller jusqu’à l’adhésion », a-t-il dit aux députés.
« Le mandat de la négociation ouvert lors du Conseil européen de Copenhague en 2005 dit que si l’adhésion est impossible [...], alors il conviendrait de trouver une alternative », a ajouté l’ancien professeur à l’université de Galatasaray.
Au cours de son audition, il a également estimé qu’« aujourd’hui, la Turquie est la principale porte d’entrée de l’immigration illégale en Europe ». Des clandestins qui passent ensuite en Grèce, où 150 000 d’entre eux ont été arrêtés en 2008, a souligné Pierre Lellouche.