La Stratégie de Lisbonne reste pour les chefs d’État « le cadre approprié pour encourager la croissance et l’emploi » en temps de crise économique, a conclu, vendredi 20 mars, le Conseil européen informel qui réunissait à Bruxelles les chefs d’État et de gouvernement des 27.
En effet, « la crise souligne la nécessité de poursuivre et d’accélérer les réformes structurelles » impulsées par l’agenda de Lisbonne, estime le Conseil européen.
Pour poursuivre son travail, et comme à son habitude,…
SUIVI DE LA STRATEGIE EN FRANCE
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu, le 16 mars, un rapport sur l’application des deux premiers cycles de la stratégie de Lisbonne en France. Sa « note d’iéna » "conclut aux lentes évolutions de notre pays sur la voie de la stratégie européenne ".
A la suite de la révision de la stratégie de Lisbonne en 2005, les deux principaux objectifs que doivent poursuivre les États sont un investissement dans la recherche égal à 3% du PIB et un taux d’emploi de 70%.
En France, en 2007, 2,08% du PIB en recherche et développement ont été dépensé, selon le rapport, « soit nettement moins que l’objectif de 3% fixé pour 2010 ».
Concernant l’emploi, l’objectif de 2010 a été « atteint pour la première fois en 2007 » pour les femmes, d’après les conclusions du CESE. Cependant, globalement, si le taux d’emploi s’est amélioré, il est repassé en-dessous de la moyenne de l’UE 27, indique le rapport. Le CESE conclut que la France reste éloignée de l’objectif de 70%. Au contraire, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède, le Royaume-Uni, l’Autriche et Chypre l’ont dépassé.