Quels principaux enseignements avez-vous tiré de la communication que vous venez de présenter à la commission des Affaires européennes du Sénat?
D’abord, il faut dire que la réunion de lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet à Paris, a été indéniablement un succès diplomatique. Le but de ce nouveau processus est de renforcer les relations bilatérales et de faire du concret, plutôt que de faire de la «politique politicienne» en se disputant autour de la Méditerranée entre…
GUAINO FUSTIGE LA «DELECTATION MALSAINE» DES CONTRADICTEURS DE L’UPM
Dans un discours prononcé au Forum de Paris, dimanche 28 mars, le conseiller élyséen et chef de la mission interministérielle de l’Union pour la Méditerranée (UPM) Henri Guaino, a défendu le projet dont il fut l’inspirateur avec une violence étonnante.
En «homme libre, dont la parole et la pensée sont libres», il a ainsi fustigé ceux qui «n’ont pas compris ce que nous voulons faire». Une catégorie qui semble rassembler de nombreux protagonistes : les diplomates qui disent que «ce projet prend l’eau», les «bureaucrates» «accrochés à leurs textes, à leurs traités» et les journalistes pour qui, estime Guaino, il y a «beaucoup d’effort à faire, beaucoup de temps à passer pour comprendre». Bref, a résumé le conseiller élyséen, «tous ceux qui ont cette délectation malsaine, oui malsaine, de l’échec soi-disant annoncé, de l’échec attendu, de l’échec espéré».
«Ceux qui sont responsables de l’échec de Barcelone sont les plus mal placés pour donner des leçons», a-t-il par ailleurs lancé. Avant d’ajouter : «Les réunions diplomatiques sont suspendues. Quelques réunions ministérielles ont été reportées. L’installation du secrétariat va demander un peu plus de temps. Mais rien n’est arrêté.»