Premier dossier de poids réglé sous présidence suédoise de l’UE , l’évolution institutionnelle de l’Union. L’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1 er décembre 2009, a mis un terme à plusieurs années de blocage institutionnel.
Particulièrement attendue sur ce dossier, la présidence suédoise a su faire ses preuves grâce à « un sens de la diplomatie exemplaire » et à un agenda « bien managé », explique Elvire Fabry, chercheur associé au think tank Notre Europe. Chargée, avec…
CONTEXTE :
La Suède assure la présidence tournante de l’Union depuis le 1er juillet 2009. Après une présidence tchèque plutôt controversée, Bruxelles a passé le relai avec soulagement à un pays dont la réputation n’est plus à faire en matière de gestion des affaires européennes.
Avec pour slogan, « Assumer les défis », Stockholm a affiché des ambitions à la hauteur des espoirs suscités par son tour de garde.
Le pays a pris la direction de l’Union dans un contexte particulièrement trouble, lié à la double crise institutionnelle et économique qui secoue l’Europe.
Entre sortie de crises et lutte contre le changement climatique, pas de contradiction pour la Suède, qui a même insisté sur la conjugaison des deux axes pour progresser vers une "économie éco performante".
Au programme également : la poursuite de l’élargissement et la reprise des débats sur l’éventualité d’une taxe carbone européenne.