La croissance du PIB est le principal indicateur pour mesurer l’effectivité des plans de relance lancés l’année dernière afin de restaurer la croissance économique.
Cependant, il existe des arguments pour compléter le PIB avec des statistiques couvrant les autres questions économiques, sociales et environnementales dont dépend de manière critique le bien-être des populations, selon une communication de la Commission intitulée « Le PIB et au-delà - Mesurer le progrès dans un monde en mutation », adoptée le 20 août.
Cette…
CONTEXTE :
Le PIB, ou produit intérieur brut, est largement utilisé par les économistes pour mesurer les performances économiques de chaque pays. Cependant, sa valeur en tant qu’indicateur du niveau de vie est largement contestée, puisqu’il ne montre pas comment se répartit la richesse d’un pays.
L’indicateur fut créé au moment de la Grande dépression dans les années 1930, et les experts s’accordent à dire que le PIB seul ne peut refléter les performances économiques d’une société moderne.
L’indice de développement humain est l’indicateur alternatif des Nations Unies, qui mesure l’espérance de vie, l’éducation et le niveau de vie dans le monde entier. Le PIB contribue à ce calcul. Un autre indicateur existe : l’empreinte écologique, qui mesure l’impact humain sur la nature, développé par WWF.
Un forum mondial des statistiques réunissant les principales organisations internationales, depuis les Nations Unies et l’UE jusqu’à la Conférence islamique, a décidé en juin 2007 de lancer un projet mondial de mesure du progrès sociétal au-delà des mesures économiques conventionnelles dans chaque pays. Les participants ont convenu que les bureaux nationaux de statistiques et les organismes académiques, public et privés, travailleraient avec la société civile pour développer de nouvelles approches allant au-delà des indicateurs économiques traditionnels comme le PIB.