Un feuilleton qui prend fin. La nomination de l’ancien ministre de l’Agriculture, ancien ministre des Affaires étrangères et eurodéputé Michel Barnier (UMP-PPE) à la Commission européenne aura fait l’objet de controverses. Le président de la Commission José Manuel Barroso a confirmé, vendredi 27 novembre, que le Français serait en charge du portefeuille du Marché intérieur et des services financiers.
« La confiance de José Manuel Barroso me touche », a déclaré Michel Barnier en faisant allusion à l’importance de sa…
CONTEXTE :
La volonté de Michel Barnier de retourner à la Commission européenne ne date pas d’hier. Dès l’élection de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, celui qui a été ministre de l’Environnement, secrétaire d’État aux Affaires européennes, ministre des Affaires étrangères, commissaire européen à la Politique régionale puis à la Réforme des institutions, avait fait part de son souhait d’être à nouveau commissaire européen.
Et le président français l’a soutenu assez tôt. Chargé de diriger la campagne pour les élections européennes en Île-de-France, en juin 2009, il a été élu député européen. Chef de la délégation UMP au PE, il était membre de la commission des Affaires constitutionnelles et suppléant en Marché intérieur. Mais il savait déjà qu’il n’y resterait pas longtemps.
Avant l’été, Nicolas Sarkozy avait indiqué que Michel Barnier figurait en tête de la liste des personnalités pressenties pour faire partie du nouveau collège. « Je suis heureux de retrouver la Commission », a-t-il déclaré après sa nomination. Avant d’ajouter : « Toutes les institutions sont en ordre de marche. C’est la moindre des choses étant donnés tous les défis à relever alors que nous subissons une crise économique et financière d’une violence inouïe et qui peut recommencer. »