Pour qu’une équipe de technocrates se retrouve à la tête de l’Italie, c’est bien que les choses vont mal.
La nomination de Mario Monti a été accueillie avec un grand "ouf" de soulagement par les dirigeants européens. Nicolas Sarkozy a salué l’arrivée d’« Il Professore », également qualifié d’« homme de la situation » par le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Mais cela n’a pas empêché les taux d’intérêt italiens à dix ans de repasser au-dessus de la barre des…