Jetée en pâture aux Gilets jaunes lors de l'allocution du 25 avril 2019, la suppression de l'ENA se veut une mesure de rupture. Elle doit marquer une accélération de la politique de réforme de l'État menée depuis le début du mandat.
Mais derrière cette proposition très symbolique, le gouvernement met surtout la pression sur les administrations centrales, en leur demandant de trouver elles-mêmes les solutions pour revoir leur organisation et réduire leurs coûts de fonctionnement.