Pas de « Brixit », mais un jeu tout en subtilités, à l’intérieur de l’Union européenne. Telle est la stratégie de défense des intérêts britanniques en Europe promue par David Cameron, devant la Chambre des communes, lundi 17 décembre.
Le Premier ministre britannique s'exprimait, deux jours après le dernier sommet européen de l'année, qui a repoussé les décisions sur la feuille de route politique de la zone euro.
En novembre, David Cameron a posé ses conditions pour un accord sur…
Les Etats-Unis inquiets
Les débats sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE inquiètent les Etats-Unis, qui craignent de perdre leur influence en Europe. Les Américains ont historiquement pu compter sur le Royaume-Uni pour "éviter les dérives vers le protectionnisme" dans l'UE, indique un article du quotidien britannique souverainiste le Daily Telegraph, traduit par presseurope.
"Il est important de préciser très clairement qu'un Royaume-Uni fort au sein d'une Europe forte est dans l'intérêt national de l'Amérique, a déclaré un haut responsable de l'administration américaine. Nous reconnaissons les Etats nationaux mais nous voyons l'UE comme un multiplicateur de force".