Alors que les livraisons de gaz à destination de la Bulgarie et en provenance de la Russie ont été complètement coupées dans la nuit du 5 au 6 janvier ( EurActiv.com 06/01/09 ), le président bulgare, Georgi Parvanov, a déclaré le 6 janvier que selon l’article 36 du traité d’adhésion du pays, les réacteurs fermés pouvaient être réactivés en situation de crise comme celle que le pays traverse actuellement.
Sans mentionner spécifiquement la centrale nucléaire de Kozloduy, l’article indique que…
CONTEXTE :
En 1992, lors d’un sommet du G7, il avait été décidé que les réacteurs un, deux, trois et quatre de la centrale nucléaire de Kozluduy, ainsi que la centrale de Bohunice en Slovaquie et celle de Ignalina en Lituanie devaient être fermés car ils présentaient un niveau de risque élevé.
En 1999, à la suite de fortes pressions de Bruxelles dans la perspective de l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE, la Bulgarie avait accepté de fermer les unités de réacteurs un et deux. Parallèlement, la Bulgarie avait modernisé les réacteurs trois et quatre affirmant qu’ils ne présentaient pas de danger. En octobre 2002, Sofia avait cependant accepté de fermer les unités trois et quatre à la veille de l’adhésion du pays à l’UE. Une décision qui avait considérablement contribué à conclure les négociations.
Les réacteurs cinq et six de la centrale nucléaire de Kozloduy, construite par les Russes, ont été considérés comme étant sans danger et continueront à fonctionner.
La Bulgarie reçoit 100 % de ses approvisionnements de gaz de la Russie et ne produit pratiquement pas de gaz. Le pays dispose d’une seule capacité de stockage, dont les réserves sont limitées.