La décision d'octroyer 3,25 milliards d’euros au Mali, prise par les dirigeants européens à Bruxelles, mercredi 15 mai, pose la question de la sécurisation de l'aide au développement et du rétablissement de l'autorité de l'Etat, dans un pays en guerre où la corruption sévit.
Et elle s'adresse en particulier à la France, qui, après avoir déclenché l’opération Serval, surveille l'opération "renouveau" du Mali. Présente militairement dans le pays, l'Hexagone orchestre désormais la sortie de crise.
Ne pas dessaisir l'Etat
« Nous voulons…