L’UE respire, le candidat qui lui est favorable l’a emporté. Dès le soir du premier tour, le président de la Commission européenne a appelé Emmanuel Macron pour le féliciter. Un geste rare pour une institution qui se tient d’ordinaire éloignée des enjeux électoraux nationaux, de peur de prendre des coups. Mais Jean-Claude Juncker est un francophile sincère, qui a toujours rejeté toute idée de compromission avec l’extrême droite.
En décembre 2016, il avait déclaré à la presse allemande qu’il "porterait…