Le Premier ministre britannique a donné le signal de départ du processus de renégociation sur la place du Royaume-Uni dans l’UE. Un processus qui s’achèvera par un référendum d’ici fin 2017 sur le maintien ou non de l’île dans l’Union.
S’adressant à la presse au milieu de la nuit du 26 juin, après le long dîner des chefs d’Etat et de gouvernement, Donald Tusk a confirmé que les discussions allaient commencer et seraient « les premières étapes d’un long processus…
Cameron très satisfait
Le processus de réforme, de renégociation et de référendum de David Cameron a "bien débuté", et le Premier ministre britannique s'est déclaré "très satisfait". Il a pris plaisir à prouver à ses détracteurs qu'ils avaient tort. "On me dit souvent que c'est impossible, que je n'y arriverai pas. Une fois de plus, nous avons prouvé le contraire. Le processus a débuté", a-t-il annoncé.David Cameron a admis que les pourparlers demanderaient de la persévérance et de la patience, mais le résultat, a-t-il insisté, sera avantageux non seulement pour le Royaume-Uni mais aussi pour l'UE dans son ensemble. "Il n'y aura pas de statu quo. Nous résoudrons les problèmes qui sont à la source de toute cette frustration ressentie par les Britanniques", a-t-il prédit.Cameron a particulièrement insisté sur le fait que selon lui, l'UE avait besoin de gagner en flexibilité pour pouvoir accommoder les différences et ne pas s'ériger en un bloc rigide. "Le peuple britannique ne veut pas faire partie d'une union de plus en plus fermée. Et il est temps qu'on le prenne en compte", a-t-il ajouté.Le Premier ministre a ensuite annoncé aux journalistes que son message avait été "bien accueilli" par ses homologues européens au cours du dîner. Selon lui, la raison pourrait être la suivante : "on se rend compte que la Grande Bretagne se pose des questions légitimes et que derrière ces questions se cache un raisonnement profond et sensé".