En une nuit, la Grèce a allégé son ardoise de plus de 100 milliards d’euros. Après maints atermoiements, les financiers se sont finalement mis en ordre de bataille pour échanger 172 milliards d’euros de titres obligataires grecs sur les 206 milliards qu’ils possèdent, soit 83,5% du fardeau de dette hellénique détenue par le secteur privé.
Ce seuil permet largement à la Grèce de contraindre la plupart des créanciers récalcitrants à participer à l’opération. C’est bien la voie choisie par le…