La Commission européenne avait vu grand. En avril dernier , elle présentait ses propositions budgétaires pour l’année à venir, avec une tendance à la hausse. Coup d’audace en temps de crise économique, face aux réticences déjà déclarées de certains États européens, comme la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne partisans d’un gel des dépenses communautaires.
L’exécutif prévoyait une enveloppe en hausse de 4,9%, soit 132,7 milliards d’euros. Lundi 25 juillet, les États ont revu ces ambitions à la baisse en présentant…