Un atout à maîtriser. Au cours du Conseil des ministres du 16 février, le ministres des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a souligné que la politique européenne de l’élargissement avait "apporté une contribution significative à l’intégration et à la stabilité européenne".
Si cette politique est un "puissant vecteur de réformes, de diffusion et de consolidation des valeurs et principes communs", le ministre a souligné qu’il souhaitait qu’elle soit conduite avec "une rigueur renouvelée".
Maîtriser les adhésions
Pour cela, Laurent Wauquiez préconise…
L’adhésion à l’UE : un processus long et difficile
Tout État européen qui respecte les principes de liberté, de démocratie de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales peut demander à devenir membre de l’Union.
Depuis 1993, le pays candidat doit respecter les critères dits de "Copenhague", au nombre de trois : des institutions stables, une économie de marché, un respect des objectifs politiques, économiques et monétaires de l’Union.
A ces critères, s’ajoute, depuis 1995, une obligation pour les pays candidats d’appliquer les règles et les procédures communautaires. Cela passe par une adaptation de leurs structures administratives.
Actuellement, cinq États ont le statut de pays candidat : la Croatie, l’Islande, l’ancienne république yougoslave de Macédoine, le Montenegro et la Turquie.