Le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, a reçu pour un déjeuner de travail, mardi 29 juin, les représentants de sept associations de régions européennes. Au menu : EU 2020 et l’avenir de la politique de cohésion.
Depuis plusieurs semaines, les associations déplorent que le niveau territorial ne soit pas plus présent dans la stratégie de l’UE pour les dix années à venir. «Pour la Commission, ce sont les États qui comptent, pas les régions», déplore Michèle Sabban,…
La région Île-de-France veut gérer elle-même le Feder
Dans une contribution envoyée à la Commission européenne et au Parlement européen, jeudi 1er juillet, la région Île-de-France apporte sa pierre à la défense de la politique de cohésion, dont le maintien « pour toute les régions » « n’est pas garanti », estime le texte.
La région insiste en particulier sur la nécessité de prendre en compte les disparités à l’intérieur-même d’une région, et non pas seulement entre différentes régions européennes. Les métropoles concentrent ainsi à la fois des richesses et des poches de précarité, souligne ainsi le texte, qui appuie également sur l’importance de la dimension urbaine de cette politique européenne.
Par ailleurs, l’Île-de-France défend une gestion directe des fonds Feder par les Conseils régionaux. Ces enveloppes sont aujourd’hui gérées par les préfectures de région. Mais le gouvernement s’est toujours opposé à une gestion des fonds européens par les régions elles-mêmes, malgré l’expérience menée en Alsace. Strasbourg gère en effet entièrement seule les fonds régionaux versés par l’Europe.