Avec sa nouvelle équipe, von der Leyen s’efforce d’abolir les citadelles

La présidente de la Commission européenne a dévoilé le 17 septembre l’architecture du futur collège placé sous son autorité. Le nombre de vice-présidents exécutifs est doublé par rapport au premier mandat de l’ex-ministre allemande et les commissaires sont priés de tous travailler main dans la main. L’ère des puissants Margrethe Vestager et Frans Timmermans paraît révolue.
18 septembre 2024 à 8h00
Pouvoirs
Ursula von der Leyen au Parlement européen, le 17 septembre — Union européenne

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Le collège des commissaires proposé le 17 septembre par Ursula von der Leyen est à l’image des rapports de force parmi les Vingt-Sept, avec un Parti populaire européen dominant et une extrême droite en embuscade. Derrière les contreparties offertes aux sociaux-démocrates et aux centristes, la nouvelle Commission s’annonce plus à droite que la précédente.

L’éviction surprise de Thierry Breton pose la question de l’influence française à Bruxelles

Le commissaire sortant a été écarté au profit de Stéphane Séjourné, dont la nomination a été officialisée le 16 septembre par l’Élysée. Du jamais-vu pour un grand pays à ce stade des négociations. Ursula von der Leyen obtient satisfaction, elle qui entretenait des relations délétères avec Thierry Breton. La France devrait décrocher en contrepartie le portefeuille qu’elle convoitait, en lien avec la souveraineté et la compétitivité. Mais avec quelles marges de manœuvre ?

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