Voilà un mois que le Parti populaire européen (PPE) se proclame vainqueur du scrutin européen. « Nous avons remporté les élections », se flattait le chef de file du groupe, l’Allemand Manfred Weber, le 9 juin, au soir des élections. Il est vrai que la grande formation de droite a légèrement augmenté son contingent au Parlement, avec 188 députés dans la future assemblée, contre 179 dans la précédente. Par la même occasion, elle a enrayé l’érosion continue de ses effectifs,…
À lire également
Au Parlement européen, l’influence française en péril
Les eurodéputés français n’ont décroché que deux présidences de commission au sein du nouveau Parlement. Le signe d’un poids politique qui menace de s’amenuiser. En cause, notamment : les pertes subies par la liste macroniste aux élections européennes et la taille de la délégation du Rassemblement national, cernée par un cordon sanitaire.
Infographie
Panorama de la composition des commissions du Parlement européen
Le Parlement est de nouveau en ordre de marche. Les 720 députés se sont répartis au sein des 24 commissions et sous-commissions du nouvel hémicycle. Tour d’horizon de qui siège où et de qui occupe un poste à responsabilités.
Entre stabilité et incertitudes, le paradoxe du nouveau Parlement européen
Les trois groupes centraux conservent leur majorité arithmétique à l’issue du scrutin organisé du 6 au 9 juin. Mais l’effritement des centristes et libéraux, grands perdants du week-end, et la progression de l’extrême droite rendent le jeu imprévisible à court terme. Et au-delà.