Le Parlement européen s’est positionné en faveur d’une interdiction des exportations de déchets plastiques vers les pays tiers. Une mesure que vous n’aviez pas proposée dans votre projet de rapport, et que défendaient les groupes de gauche. Qu’est-ce qui vous a convaincu ?
Oui, c’est vrai, je ne l’avais pas proposée dans mon rapport. Je n’étais pas contre, mais je n’étais pas sûre qu’il soit possible de le faire.
Heureusement, les autres négociateurs étaient d’accord avec moi pour dire qu’avant…
Précisions sur la position au Parlement européen
Les eurodéputés veulent interdire les exportations de déchets plastiques vers les pays tiers et ceux membres de l’OCDE, trois et quatre ans après l’entrée en vigueur du texte. Une clause est prévue d’ici fin 2038 pour analyser la pertinence et les conséquences de cette interdiction. Pour les autres flux de déchets, la Commission devra établir une liste de pays tiers vers lesquels les exportations sont autorisées, sur la base du consentement du pays en question, qui doit par ailleurs démontrer sa capacité à traiter les déchets de manière durable.
Concernant les transferts de déchets au sein de l’UE, les parlementaires ont soutenu la proposition de la Commission interdisant les transferts destinés à l’élimination des déchets, à moins de remplir certaines conditions. La révision du règlement porte également sur la numérisation des échanges d’informations au sein de l’UE, sur les transferts de déchets. Le rapport, adopté le 17 janvier.