Recourir directement au marché plutôt qu’aux institutions financières internationales. L’idée a de quoi séduire les pays africains, tant leurs besoins financiers sont importants.
Et les investisseurs potentiels, attentifs aux taux de croissance de ces pays - autour de 5% en 2012 - sont nombreux. A la fin du mois d'avril, le Rwanda a par exemple lancé un emprunt de 400 millions d'euros, qui a reçu des demandes de souscriptions pour un total de 3,5 milliards.
Onze pays émetteurs
Cette pratique…
Que dit le rapport du FMI?
L'Afrique subsaharienne affiche, selon le FMI, une croissance "vigoureuse" de 5% en 2012, particulièrement forte dans les pays exportateurs de pétrole et les pays à faible revenu.
Les pays à revenu intermédiaire, comme l'Afrique du Sud ont pâti de la crise économique et financière en raison de leurs liens avec les pays avancés.
Le produit intérieur brut a été tiré notamment par le bâtiment, l'agriculture, et les exploitations minitères entrées en activité.
Cependant, le FMI note que cette croissance n'est pas suivie d'une augmentation suffisante de l'emploi salarié ni d'une réduction de la pauvreté "au rythme qui serait nécessaire pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement".
Les pays d'Afrique subsaharienne doivent peaufiner leur stratégie de croissance et réfléchir à une meilleure allocation de leurs ressources. Le FMI pointe notamment des subventions énergétiques "coûteuses, mal ciblées et inefficientes", qui équivalent pourtant au total des dépenses publiques consacrées à la santé.