Aux environs de Lorient, à Calan, le nouveau transformateur électrique attire les foules. Le 17 janvier, le ministre à l’Energie Eric Besson, le président de la Région Bretagne Jean-Yves Le Drian, et le président du directoire du gestionnaire de réseau de transport d’électricité (RTE), Dominique Maillard ont inauguré ce poste, en fonction depuis le 24 novembre. C’est la première pierre du « Pacte électrique breton ».
Il s’agit d’une série de mesures sur l’électricité en Bretagne prises par l’État, la…
CONTEXTE
La Bretagne est très dépendante énergétiquement. Elle ne produit que 8% de l’électricité qu’elle consomme. Chaque hiver, lors des pointes de consommation, elle est soumise à un fort risque de coupures.
RTE a donc mis en place, en 2008, le système Ecowatt Bretagne. Ce système d’alerte prévient 29 800 Bretons volontaires par mail ou Sms d’un pic de consommation. Ils peuvent ainsi la réguler, en s’abstenant de mettre en marche leur machine à laver, par exemple, et évitent ainsi les coupures.
Mais cela ne suffit pas, la Bretagne s’est donc doté du "Pacte électrique breton", qui comprend, entre autres, la construction d’une centrale à gaz et d’installations de sources d’énergie renouvelable, et une meilleure maitrise de l’énergie.
Mais le problème n’est pas résolu. Les deux centrales finistériennes de Brennilis et Dirinon devraient être arrêtés aux alentours de 2015-2017 et la Centrale de Cordemais (Loire-Atlantique), dont dépend aussi la Bretagne, vieillit.