La Commission a présenté, le 16 juillet, AgoraEU, le successeur de son programme de financement culturel. Au programme : un tournant vers la compétitivité, des coopérations transfrontalières partout, du jeu vidéo et surtout, l’extension du fonds aux médias d’information. Son nouveau budget : 8,6 milliards d’euros entre 2028 et 2034, le double des programmes précédents.

En décembre 2024, la Commission européenne a proposé de modifier le règlement relatif à l’organisation commune des marchés (OCM) afin de consolider le revenu des agriculteurs. Quelques mois plus tard, elle devrait présenter, possiblement ce 16 juillet, dans le cadre de ses annonces sur la prochaine PAC, un nouveau texte modifiant l’OCM. Ce projet de règlement, dont Contexte publie une version de travail, vise en particulier à raffermir la réponse aux crises. La Commission espère aussi de profiter de cette nouvelle révision pour répondre à des questions en suspens, notamment sur les protéines végétales ou encore les « dénominations viandes ».

Le premier ministre a esquissé, mardi 15 juillet, les grandes lignes de son prochain budget. Contraint de chercher le compromis pour ne pas échouer sur l’épreuve comme son prédécesseur, il a tenté d’affirmer des choix, tout en conservant une part de flou dans l’espoir de laisser du grain à moudre aux parlementaires.

Alors que la Commission européenne s’apprête à présenter le prochain Cadre de financement pluriannuel de l’UE, les défenseurs de la biodiversité sont pessimistes. Ils s’attendent à une dépriorisation de la nature dans le budget de l’Union et voient d’un mauvais œil la disparition du Fonds Life, seul instrument de financement consacré à l’environnement.

Au terme de 10 semaines de travaux, 110 auditions et plus de 200 contributions, Dominique Bussereau a rendu les conclusions de la conférence de financement des mobilités au ministre des transports. Jusqu’à la dernière minute, les annonces de Philippe Tabarot ont fait l’objet d’échanges avec Matignon. Le ministre a finalement promis une « loi-cadre ».

Surpris d’être désignés comme les deux principaux pollueurs devant payer la facture, les secteurs pharmaceutique et cosmétique n’ont pas su influer sur le résultat des négociations européennes. Trois ans après les prémices du dossier, ils s’emploient à rattraper ce « raté » et commencent à engranger des victoires.

À la Commission européenne, la DG Trade est l’un des bastions administratifs les plus puissants, dont le rôle premier est de négocier des accords commerciaux avec le reste du monde. Ces dernières années, les aléas de la politique européenne et internationale ont ébranlé les certitudes sur lesquelles repose sa doctrine d’origine. Dernier épisode en date : le chaos commercial déclenché par Donald Trump.