On a eu beau dresser l’oreille, on n’a pas entendu grand-chose. La déclaration d’Ursula von der Leyen, qui a officialisé le 19 février son souhait de briguer un deuxième mandat à la présidence de la Commission européenne, s’est heurtée à un mur de silence chez Les Républicains français, rattachés au même parti européen qu’elle. Nul encouragement de François-Xavier Bellamy, tête de liste aux européennes de juin, ni d’Éric Ciotti, patron du parti. Joint par Contexte, un eurodéputé a préféré s’abstenir…
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